Présentation de PrïmO en chiffres :
années
de détermination…
5 années de travaux pour aboutir à un centre à la fois moderne, respectueux des normes et de l’environnement. PrïmO est totalement pensé pour tenir compte des personnes à mobilité réduite. Enfin, tout le centre s’est imprégné d’art contemporain du Burkina et d’ailleurs pour mieux vous accueillir.
axes
stratégiques…
Une synergie de 4 axes a été choisie comme organisation pour dynamiser l’immunologie clinique au Burkina Faso.
Le diagnostic : renforcer les diagnostics de routine par la théranostique moléculaire pour être à mesure d’explorer les déficits immunitaires (innées et acquis, VIH compris). La stratégie est de rester en en communication permanente avec les praticiens pour mieux couvrir leurs attentes courantes et urgentes (période épidémique). PrïmO diagnostiquera les désordres immunitaires en intra muros pour fournir les résultats aux patients le jour même lorsque cela est possible au lieu de déporter ces analyses hors du Burkina.
La recherche : L’immunologie est une science les plus dynamique du moment. Il est difficile de concevoir son expansion au Burkina Faso sans intégrer un volet recherche. PrïmO développera une recherche centrée sur l’immunologie clinique pour renforcer la compréhension des maladies qui nous concernent. Le centre participera également à l’élaboration de thérapies et de protocoles thérapeutiques.
La formation : des futures générations d’immunologistes burkinabè pour préparer la relève et pousser encore plus loin l’expertise en immunologie clinique. Les partenariats avec les autres centres du nord et du sud seront la clé de voûte de ces formations afin de diversifier les apprentissages et mettre en communs les compétences de nos apprenants.
Le traitement : Accompagner les centres de santé qui traitent les pathologies autoimmunes, inflammatoires et les déficits immunitaires afin d’améliorer leur accès à l’information et soutenir la prise en charge de leurs patients. Spécialisé en Immunologie Clinique, il est enfin de la responsabilité de PrïmO de défendre et de promouvoir la vaccination au sein de la population.
cancers
Pour cibles…
3 cancers au Burkina Faso qui représentent à la fois près de 50% des cancers et 50% de la mortalité par cancer : celui du foie, du col de l’utérus et le cancer du sein. Deux sur trois pourraient être réduits par la vaccination.
Cancer du foie : Les hépatites B et C sont les principales causes de cancer du foie au Burkina Faso. C’est aussi le cancer le plus létal dans notre pays. Les diagnostics immunologiques et moléculaires sont les bases pour un traitement. Les besoins sont grandissants pour une pathologie parable par la généralisation de la vaccination.
Source : International Agency for Research on Cancer (IARC)- World Health Organization: https://gco.iarc.fr
Le cancer du col de l’utérus : L’infection à Human Papilloma Virus (HPV) est la cause d’anomalies cellulaires aboutissant au cancer le plus tueur de la femme burkinabè. La biologie moléculaire permet à présent de l’identifier avant qu’il ne crée d’anomalies cellulaires irréversibles, grâce à un simple prélèvement non invasif. Sujet actuel à discussion, ce serait néanmoins une opportunité d’évaluer l’adéquation des vaccins anti-HPV disponibles, au profil immunitaire de nos populations vu l’incidence de ce cancer au Burkina Faso.
Source : International Agency for Research on Cancer (IARC)- World Health Organization: https://gco.iarc.fr
Cancer du sein : est le cancer le plus fréquent de la femme burkinabè. Le dépistage par l’autopalpation et la mammographie sont depuis longtemps les outils les plus robustes. PrïmO souhaite les compléter par des outils de biologie moléculaire issus de la recherche, qui seront mise en œuvre par une simple prise de sang.
Source : International Agency for Research on Cancer (IARC)- World Health Organization: https://gco.iarc.fr
maladies
Non transmissibles à contrôler…
2 maladies chroniques non transmissibles sont des tueurs silencieux… et de masse au Burkina Faso. Avec le volet analyses biomédicales du centre, PrïmO a décidé de les faire sortir de l’ombre !
l’HTA
Le dépistage de l’hypertension est systématique avant tout prélèvement par la mesure de la tension artérielle. Ce service est totalement gratuit. Chaque sujet est alors à même de se faire suivre par la suite par le praticien de son choix.
Diabète et Obésité
Le dépistage du diabète et d’une de ses causes : l’obésité. Tandis que les campagnes souffrent encore de déficit nutritionnel, les villes sont gagnées peu à peu par le surpoids et l’obésité. Encore une fois pour le volet biomédical, la prise du poids et le calcul de l’IMC sont systématique et sans charge ajoutée. Pour toute personne effectuant un bilan de santé incluant des analyses de biochimie, la mesure de la glycémie est gratuite à PrïmO.
objectif
les greffes d’organes au Burkina Faso
Le premier objectif du Centre est de participer à l’installation des transplantations d’organes au Burkina Faso en générale et de celles du rein en particulier.
Redonner la vie à ceux qui croyaient l’avoir perdue !
A Ouagadougou, plus de 500 personnes en hémodialyse sont en attente de greffe de rein. Auparavant une condamnation à mort, le diagnostic d’une insuffisance rénale terminale au Burkina est devenu bien moins sombre grâce aux subventions gouvernementales pour l’hémodialyse. Celle-ci reste toutefois une procédure lourde grevant la vie et la productivité des personnes qui la subissent ainsi que celle de leur famille.
Par ailleurs, la subvention pour l’hémodialyse représente un coût pour l’état burkinabè qui peut s’estimer à plus 10 millions d’euros (6,5 milliard de francs CFA) par an pour la seule ville de Ouagadougou. Cet effort gouvernemental est contraint à s’accroître pour absorber le nombre grandissant de nouveaux patients entrant dans la file active d’hémodialysés. Il faudra, si rien n’est fait, s’attendre à étendre chaque année le budget de cette subvention tant qu’une solution de transplantation rénale ne sera pas développée au Burkina Faso.